Le présent Musée Virtuel est dédié :


A la mémoire de tous ceux qui ont fait partie de Jeunesse et Montagne entre 1940 et 1944



A celle de tous ceux qui ont donné leur nom de baptême aux divers Centres, Groupes et Equipes









A tous les aviateurs qui depuis la fin de Jeunesse et Montagne
ont dû, ou doivent toujours




FAIRE FACE


Avec une pensée toute particulière à Paul et à Régis

  © Richard Nicolas Nelson/ Armée de l'Air et de l'Espace

Stèles à la Mémoire de Jeunesse et Montagne

Monument funéraire du cimetière d'Argentière

Le village d'Argentière se situe dans le département de la Haute-Savoie et fait partie de la commune de Chamonix.

Le cimetière contient les tombes de certains des plus grands guides français et notamment la tombe d'Armand Charlet.

Il s'y trouve aussi le mémorial des membres de Jeunesse et Montagne décédés lors de la tragédie du 

Ce jour-là, une vingtaine de volontaires de l'équipe Ruby, sous la conduite du chef Bousser, quitte le Centre-école de Montroc où elle avait ses quartier, spour une promenade facile et classique- en été - du Lac Blanc, situé dans le massif des Aiguilles Rousses à 2354 m d'altitude.

Le groupe se mit en route vers le sommet vers neuf heures du matin, malgré un temps incertain : tous étaient heureux et insouciants, et pour la plupart c'était leur premier contact avec la montagne.

Vers midi, la neige tombe et la blancheur du pausage ne facilite pas le repérage ; mais enfin vers 13 h 30 le groupe atteint le refuge du Lac Blanc.

Vers 16 h 30, le temps de repos et du casse-croûte passés, le groupe entreprend le chemin du retour, sauf un chef et trois volontaires qui restent au chalet pour y mettre de l'ordre et le refermer.

Le groupe finit par s'égarer dans les barres rocheuses de Remua qui dominent de 300 m le Centre et le Hameau des Frasserands. Décision est alors prise de creuser un trou dans la neige pour préparer un bivouac permettant d'attendre les secours : les jeunes sont fatigués et pas assez chaudement vêtus.

L'alerte est donnée vers 21 h 30, mais le Centre, où le retard du groupe n'est pas passé inaperçu, s'est mobilisé et dépêche une équipe de secours qui rebrousse finalement chemin devant la violence des éléments, la menace des avalanches et l'obscurité. Jeudi 26, au petit matin, sur les 1

Le vendredi matin, on dénombrera 5 rescapés, 8 morts et 4 disparus : les volontaires restés au chalet ont été pris dans la tempête, leurs corps ensevelis dans la neige n'ont pu être retrouvés. De nombreuses recherches, sans résultat, ont été entreprises durant l'été 1944, pour finalement être abandonnées le 9 septembre.

Trente mois plus tard...

Ce n'est qu'à l'automne 1945 que des bûcherons travaillant à une coupe de bois, dans le couloir qui va du sommet du plateau des Chéseris va au village des Chosalets découvrirent une paire de chaussures militaires en bon état.

L'un d'eux, le 5 juin 1946, voulut en savoir plus et partit explorer le couloir pour y découvrir une armature de sac de montagne et à côté un corps revêtu de l'uniforme de J.M. : l'information parvint très vite à l'E.H.M. de Chamonix.

Aussitôt, sous la conduite de Gaston Rouillon, ancien chef du Service Montagne de J.M., qui servait alors à l'E.H.M, l'ensemble des stagiaires, instructeurs et quelques civils se mettent en route.

Arrivés sur place, ils identifièrent formellement le 1er corps, puis à quelques mètres découvrirent deux autres corps, et enfin deux cents mètres plus bas, le dernier corps.

Morts au Lac Blanc : Barier Jacques -  Boussert René - Clément Maurice - De La Rocque Jean-Pierre - Ganassi Georges - Maury Louis - Planque Michel - Platini Jean - Rogeaux Albert - -Sarmet Jean - Schmidt Norbert  - Tabarier François.

Le monument funéraire au cimetière

Le monument : projet architecte





Mémorial des Troupes de Montagne

Le mémorial national des troupes de montagne est un monument établi à la mémoire des 150 000 soldats du corps des troupes de montagne tombés pour la France depuis sa création en 1888.

Se situant sur la pointe sud du massif de la Chartreuse sur le mont Jalla, face aux différents massifs entourant l'agglomération grenobloise comme le Vercors, l'Oisans, Belledonne et le Dévoluy ; le mémorial a par temps clair une vue directe sur le Mont Blanc.

Il se situe sur la commune de Saint-Martin-le-Vinoux, qui a fait don du terrain à l'Union des troupes de montagne (UTM).

Insigne de l'union des troupes de montagne située sur la murette nord du mémorialBelvédère du mont Jalla

Cet endroit est à la fois un lieu de recueillement, de mémoire et de tradition et une référence culturelle. À l'entrée du site quatre plaques d'acier massif portent l'inscription « paix - amitié » en allemand, en anglais, en français et en italien.

Le mur central dit « mur de la mémoire » supporte les 18 plaques rappelant les noms des campagnes auxquelles les troupes de montagnes ont participé comme la campagne d'Italie (1943-1945), la Première bataille des Alpes, la campagne de Tunisie... La murette nord, porte elle l'insigne de l'union des troupes de montagne sous laquelle est gravé « La gloire est le soleil des morts », citation d'Honoré de Balzac dans La recherche de l'absolu.

Sur le flanc Est se trouve le « mur du souvenir » qui est voué à la reconnaissance et à la fidélité envers ceux qui ont mérité de rester présents dans les mémoires, individuellement ou collectivement.

C’est sur ce mur que se trouve la stèle à la Mémoire des membres de Jeunesse et Montagne.